mardi 6 mai 2008

[Coupe de France] Amiens-PSG (Source l'equipe)

Paris et son paradoxe... A la peine en Championnat, où il occupe toujours une inquiétante position de relégable à deux petites journées de la fin, c'est pourtant bien une qualification pour la finale de la Coupe de France que le Paris-SG devrait tenter d'aller chercher à Amiens, mardi soir (20h45), un mois à peine avoir soulevé la Coupe de la Ligue.

Reste à savoir si la perspective d'un tel doublé fait bien partie des vrais objectifs du club, à l'heure où il tente de sauver tant bien que mal sa peau parmi l'élite. Et si Paul Le Guen, privé de Pauleta ou Mendy, aura le culot ou non de reconduire, à une marche de la finale, cette formation largement rajeunie qui lui a permis d'arriver jusque-là. La qualification pour la prochaine Coupe de l'UEFA déjà en poche, tout indique que le coach fera une nouvelle fois confiance aux Sankharé, Arnaud , Ngoyi et autre Mabiala, afin non seulement de les récompenser pour leur parcours, mais aussi de maintenir ses cadres dans une bulle en vue du match de samedi contre Saint-Etienne, certainement le plus important de l'histoire du club.

Ce lot d'inconnues ne semble pas déranger plus que cela le club picard. Quasiment assuré du maintien depuis vendredi, et un succès ô combien sur Nantes (2-1), Amiens n'a plus d'yeux que pour cette Coupe de France, sept ans après avoir échoué en finale contre Strasbourg (0-0 a.p., 4 tab à 5). Fabrice Fiorèse a beau jurer que le PSG, son ancien club, «ne mérite pas ce qui lui arrive», il assure également qu'il rêve de l'éliminer. Pour le coach amiénois, Ludovic Batelli, le onze adverse n'a même aucune importance. «J'ignore dans quel état d'esprit les Parisiens vont venir, et l'équipe qu'ils vont aligner, a-t-il déclaré. Le plus important pour moi reste mon équipe. Seul l'exploit viendra d'elle. Je sais qu'Amiens devra faire un très grand match pour battre le PSG, et ce quelle que soit l'équipe alignée. Il nous faudra nous comporter comme des morts de faim pour aller chercher cette place en finale».

Les équipes probables :

AMIENS : Chabbert - Hamed, Hernandez, Sami, Vairelles - Buron, Kadir, Tourenne, Mulumbu - Fiorèse, Buengo
PARIS-SG : Alonzo - Ceara, Mabiala, Yepes, Armand - Souza, Ngoyi, Bourillon, Sankharé - Luyindula, Partouche (ou Boli)

jeudi 1 mai 2008

Le Bayern prend une valise!!

Le Zénith Saint-Pétersbourg a fait voler en éclats, jeudi, une bien pâle équipe du Bayern Munich (4-0). Les espoirs de triplé (Coupe, Championnat, Coupe de l'UEFA) s'évanouissent pour les Bavarois. Grâce à ce succès retentissant, les Russes se qualifient eux pour la finale de la Coupe de l'UEFA, la première de leur histoire.


«La saison n'est pas terminée», avait prévenu dimanche Franck Ribéry après la victoire de siens contre Stuttgart (4-1), un succès quasiment synonyme de titre pour le Bayern mais dont l'ancien Marseillais ne voulait pas se contenter. Il faut croire que tout le monde n'a pas entendu ou compris le message. Car sur la pelouse du Stade Petrovsky de Saint-Pétersbourg, les Bavarois semblaient plutôt l'esprit ailleurs, loin d'être concentrés sur leur objectif. Malmenés dès les premières minutes de jeu, les joueurs d'Ottmar Hitzfeld n'ont du reste pas tardé à comprendre que la soirée serait bien longue. Incapables de réagir devant la vivacité de leurs adversaires, les Allemands ont finalement cédé à quatre reprises sous les assauts adverses, et concédé leur quatrième défaite de la saison toutes compétitions confondues, la plus lourde assurément. Ce résultat, aussi inattendu que mérité au vu de la démonstration réalisée par les Russes, scelle cette fois bel et bien la saison des Bavarois. Le triplé tant espéré (Championnat, Coupe, Coupe de l'UEFA) n'aura pas lieu. La faute à des valheureux et surprenants joueurs du Zénith qui, après avoir fait tomber dans les tours précédents Villarreal, deuxième de Liga, et Marseille, troizième de la Ligue 1, se paient donc le futur champion d'Allemagne. Tout sauf un hasard.

Malgré une première occasion de Miroslav Klose (2e), les coéquipiers de Franck Ribéry ont été pris à la gorge d'entrée. Surpris par un coup franc frappé en force par Pavel Pogrebnyak, Oliver Kahn et consorts ont même été contraints de s'incliner sur la première tentative russe (3e). La suite n'a pas été franchement meilleure. Ballotté de droite à gauche, le bloc allemand s'est très vite fissuré de toute part. Il n'en fallait pas plus pour que Konstantin Zyryanov, à l'issue d'un joli mouvement collectif, aggrave la marque (38e). La Bayern, déjà K.-O. n'en croyait pas ses yeux. Alexander Anyukov, intenable sur son côté droit, s'est donc chargé personnellement de faire le nécessaire pour mettre les siens à l'abri en servant Viktor Faizulin qui n'en demandait pas tant (53e). Plus rien ne pouvait dès lors empêcher les Russes de s'imposer. Pogrebnyak, encore lui, en donc profité pour réaliser le doublé (73e) et rejoindre Luca Toni en tête du classement des buteurs (10). Seule fausse note de la soirée, l'attaquant a reçu un carton jaune, qui le privera de finale. Sans son buteur donc mais avec son maître à jouer Andrei Arshavin, suspendu jeudi, le Zénith tentera de remporter, le 14 mai à Manchester, son premier trophée européen.

Source l'equipe

Sagnol à l'ecart

La dernière sortie médiatique de Willy Sagnol n'a pas du tout plu à Ottmar Hitzfeld. L'entraîneur du Bayern Munich a décidé de priver le défenseur français de demi-finale de la Coupe de l'UEFA, jeudi face à Saint-Pétersbourg. « Sagnol va commencer par être un peu spectateur, il n'ira pas à Saint-Pétersbourg et va s'entraîner deux fois ici (à Munich) », a prévenu le sélectionneur alors que le Bayern joue jeudi sa qualification pour la finale de l'épreuve.

Dimanche face à Stuttgart, Willy Sagnol avait été aligné comme milieu offensif droit, un poste que le joueur avoue détester. Il s'en était plaint après le match. « Il ne m'explique pas ses choix et pense que l'équipe peut mieux jouer sans moi. Il m'a mis dans un trou et je suis bien dedans », avait-il ajouté. L'international était sorti du terrain après moins d'une heure de jeu, sous les sifflets du public.
Privé de Luca Toni lors du match aller contre le Zénith Saint-Petersbourg (1-1), le Bayern Munich va retrouver son attaquant vedette au stade Petrovsky. Tous les Bavarois ne pensent qu'à la qualification pour une finale où ils retrouveraient les Rangers ou la Fiorentina, ancien club de... Toni.

Chelsea en finale!!


Après trois demi-finales perdues (2004, 2005, 2007), les deux dernières justement contre Liverpool, le club de Roman Abramovitch s'est pour la première fois de son histoire invité au dernier rendez-vous de la Ligue des Champions. Le destin l'enverra donc le 21 mai à Moscou sur la terre natale de son propriétaire !La première finale anglo-anglaise opposera les deux équipes qui luttent aussi toujours pour le titre de Premier League (et qui se sont rencontrées samedi dernier à Stamford Bridge pour une victoire des Londoniens 2-1), Chelsea et Manchester United, vainqueur pour sa part en demi-finale du FC Barcelone mardi soir (0-0, 1-0).

mercredi 30 avril 2008

Paris exclu de la prochaine Coupe de la Ligue

La Commission de discipline a rendu son verdict dans l'affaire de la banderole : le PSG est exclu de la prochaine Coupe de la Ligue. Cette décision inclu implicitement aussi une sanction fiancière puisque Paris ne touchera donc aucun revenu (TV surtout) de l'édition 2008/2009 de la CdL.

Debat sur AULAS (source l'equipe.fr)


""Lundi dernier, dans le cadre de notre traditionnel débat sur la Ligue 1, nous vous demandions si Jean-Michel Aulas avait raison de parler comme s'il y avait un complot autour de Lyon. Ce sujet a suscité de très nombreuses réactions de votre part. Si certains d'entre vous s'insurgent contre les allégations du président lyonnais, vous êtes nombreux à penser qu'il s'agit surtout d'une stratégie de communication qui porte ses fruits.""

Aulas, moteur du foot français. Le problème Aulas, c'est qu'il se permet d'être un gagnant dans un pays où l'on n'aime pas cela. Bientôt, Mr Aulas sera dégouté et il abandonnera. On reverra des Sedan, des Nantes et des Auxerre en Coupe d'Europe histoire de continuer à faire rire l'Europe. Pour être populaire en France, il vaut apparemment mieux faire du Guy Roux et jouer le maintien toute sa vie. Pendant ce temps, on continue de regarder l'Europe agrandir ses stades, accueillir nos vrais footballeurs et gagner des coupes d'Europe. - Patrick DEPAZ

Un enfant gâté. Je trouve que M.Aulas dépasse les bornes. Par ces critiques, il ne sert pas le football français et donne une mauvaise image aux enfants et au monde amateur. On dirait un enfant gâté qui ne pense qu'à lui. Vivement qu'une équipe le remette à sa place, sur le terrain. - Thierry BOURNERON

Une stratégie de communication. En parlant de complot, M.Aulas permet la sauvegarde d'un mental combatif chez les joueurs. En effet, c'est un élément qui peut devenir très positif en interne que de lutter (ou de croire qu'on lutte) contre l'adversité. Souvenons-nous que cela a été, par exemple, la stratégie de l'Equipe de France dans les compétitions où elle a brillé en 1998, 2000 et 2006. La mauvaise-foi est également un mal nécessaire dans un contexte public où la moindre reconnaissance de faiblesse revigore les potentiels adversaires. Les clubs étrangers connaissent des présidents influents au profil similaire et - ô surprise ! - ils gagnent eux aussi des titres. - Loïc JOURDAN

Lyon est souvent aidé. La théorie du complot ressortie une fois de plus par M.Aulas n'a aucun fondement. Il se prend pour le patron du foot français et pense que tout le monde doit accéder à ses demandes. Par ses allégations, il espère obtenir des cironstances favorables lors des prochains matches. Il ne doit cependant pas oublier que sur certaines rencontres, Lyon a profité d'erreurs d'arbitrage et a peut-être même pu bénéficier d'un tirage au sort clément en Coupe de France dans des conditions plus que surprenantes. - Loïc DESMARET

C'est devenu une habitude. Une fois de plus, M. Aulas se livre aux mêmes délires, croyant que son équipe continue à être persécutée de bout en bout et cela depuis le début de la saison. Au fil des années, cela devient une habitude. Le stress de l'homme d'affaires qu'il est le transforme en personne paranoïaque. Ce soi-disant complot n'a aucun sens. Samedi, au lieu de condamner l'acte antisportif de Grosso, M.Aulas a affirmé que c'était une injustice. A chaque fois que la balle ne va pas dans son sens, il commence à polémiquer ! - Vincent BODIGEL